For Michel Foucault, friendship was "the sum of all the things by which we can please each other." He was friend with the writer Hervé Guibert, who inspired him to create a pseudo-fictional character, one of the protagonists of his autobiographical stories: "Some nights, from my balcony at 203 Rue du Bac, I would see him leave his house in a black leather jacket, with chains and metal rings on the shoulder pads, [...] he would cross Paris to go to a bar in the 12th district, Le Keller, where he would collect his victims."

But Guibert's texts do not only mention Foucault's hard side, but also a more touching one, as in the photograph Guibert took of the philosopher in a silk bathrobe on the threshold of his apartment, or when he wrote him a letter about his impressions of a handsome neighbour: "I want to tell you about the pleasure I find in watching, without moving from my desk, a boy who comes every day at the same hour and leans against a window on the rue d'Alleray. […], he lets himself slide down onto the balcony floor, his head rolling from one arm to the other [...], and goes in the search of extremely strong dreams, intense, exhausting, which leave him in a great dejection."

This admiring voyeurism of Foucault's was particularly pronounced for many of us during the successive periods of confinement that this film attempts to show.

Pour Michel Foucault l’amitié était "la somme de toutes les choses à travers lesquelles l’un à l’autre, on peut se faire plaisir." Il était lié en amitié avec l’écrivain Hervé Guibert, qui s’en inspirait pour construire un personnage pseudo fictionnel, l’un des protagonistes de ses récits autobiographiques : "Certaines nuits, depuis mon balcon au 203 rue du Bac, je le voyais ressortir de chez lui, en blouson de cuir noir, avec des chaînes et des anneaux de métal sur les épaulettes, [...] il traversait Paris pour se rendre dans un bar du XIIe arrondissement, Le Keller, où il levait des victimes."

Mais c’est ne pas seulement l’aspect hard de Foucault que Guibert mentionne dans ses textes, mais une personne plus attendrissante, comme on le voit sur la photographie du philosophe vêtu d’un peignoir en soie au seuil de son appartement que Guibert lui avait prise, ou bien quand il lui écrit une lettre de ses impressions sur un beau voisin : " J’avais envie de te raconter le plaisir que je trouve à regarder, sans bouger de ma table, un garçon qui chaque jour vient à la même heure s’accouder à une fenêtre de la rue d’Alleray. [...] , il se laisse glisser sur l’appui de son balcon, sa tête roulant d’un bras à l’autre [...] , va y chercher des rêves extrêmement forts, intenses, épuisants, qui le laissent dans un grand abattement."

Ce voyeurisme admiratif de Foucault c’est particulièrement accentué pour beaucoup d’entre nous pendant les périodes successives de confinement dont ce film essaie de montrer.